Azur et Asmar

Asmar a une mère et pas de père. Pour Azur, c’est l’inverse. Sauf que lui, c’est un riche héritier. Son frère de lait est pauvre et maghrébin. D’ailleurs, après quelques années, les plus belles de la petite enfance, le père d’Azur s’oppose à cette fraternité, la jugeant contraire aux convenances. Séparés, Azur et Asmar grandissent puis, adultes, montent chacun de leur côté une expédition pour trouver et épouser la fée des Djinns. Lequel des deux y parviendra en premier? Se rapprocheront-ils un jour?

Tandis que les questions nous taraudent, le film nous enchante. Par son graphisme évidemment. Foisonnant, merveilleux, images d’un conte des Mille et Une Nuits aux couleurs d’un Douanier Rousseau de la palette graphique. Et puis par son message. Ou plutôt ses messages, d’une pertinence humaniste évitant tout manichéisme, détournant les clichés au profit d’un hymne à la tolérance. Le regard est flatté. Les neurones, aussi. On n’en revient pas. Et on y retourne.

Christophe Carrière

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Azur et Asmar

A partir de 5 ans

De Michel Ocelot

Durée : 1h39

Accessible sur abonnement sur Benshi.

Crédits : © Diaphana Films Michel Ocelot.