Charlie et la chocolaterie

À partir de 8 ans

en vod

Adapté du classique de la littérature enfantine, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1964, Charlie et la chocolaterie est le onzième long métrage de Tim Burton.

Après un impressionnant générique qui nous embarque dans l’atypique processus de fabrication d’une barre de chocolat Wonka, le narrateur – dont on ne découvre l’identité qu’à la fin du film – nous présente le personnage central de cette aventure : « Charlie Bucket était le garçon le plus chanceux du monde. Mais il ne le savait pas encore ». Cette ouverture nous annonce certes une fin heureuse, mais la chocolaterie Wonka n’est pas pour autant le paradis que les enfants s’imaginent, et une multitude de rebondissements vous attendent !

Roald Dahl décrit la majorité des enfants comme des êtres manipulateurs qui courent après la nourriture, les récompenses, la télévision et les jeux vidéo à outrance, tout en s’assurant que leurs parents cèdent au moindre de leurs caprices. Les paroles des chansons des Oompa-Loompas – tirées du roman – mettent en avant les défauts de chaque enfant : le glouton Augustus, l’orgueilleuse Veruca, la présomptueuse Violette et l’arrogant Mike. Dans l’ensemble de son œuvre, Tim Burton n’a pas pour habitude d’idéaliser l’enfance, et c’est ce qui en fait le réalisateur parfait pour porter cette histoire à l’écran. Mais ici l’enfant idéal existe : il est modeste, honnête, généreux et poli. Ces valeurs feront la différence entre Charlie et les autres enfants.

Charlie et la chocolaterie est une réflexion sur le bonheur et sur les sacrifices que nous sommes prêts à faire pour y accéder. Le parti pris du film est sans appel : on n’abandonne pas sa famille, même pour tout le chocolat du monde ! Le message fondamental du film, qui tend vers la satire sociale, est que rien n’est impossible. Quelles que soient les injustices de la vie, de la pauvreté des Bucket à l’enfance difficile de Willy Wonka, on peut toutes les surmonter lorsque l’on est auprès de ceux qu’on aime. L’importance des liens intergénérationnels est mise en avant, notamment à travers les personnages des grands parents de Charlie qui ont « 381 ans à eux quatre » !

 

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Charlie et la chocolaterie (2005)

A partir de 8 ans

De Tim Burton

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