Coraline

Papa est débordé, maman est revêche, le petit voisin est lourd… Heureusement, de l’autre côté d’une porte murée, il y a une maison similaire avec un papa disponible, une maman supercool et un petit voisin sympa. Bon, d’accord, ils ont des boutons cousus à la place des yeux, mais Coraline s’en fiche. Ce monde parallèle est irrésistible.

Jusqu’à l’apparition de fantômes d’enfants, prévenant la jeune intrépide du danger qu’elle et sa famille courent au contact de cet univers trop idéal pour être safe. D’autant que le réalisateur, Henry Selick, est celui de L’Etrange Noël de Monsieur Jack (eh non ! Tim Burton n’était qu’auteur et producteur dans cette affaire), soit un adepte du lugubre et de l’imaginaire inquiétant. En cela, Coraline, réflexion avisée sur la famille et ses nécessaires compromis, peut être considérée comme une initiation haut de gamme au cinéma fantastique.

Ces poupées de chiffon à face Celluloïd ont toutes un côté anxiogène, à trop sourire ou trop maugréer dans des décors de maison hantée et des extérieurs baignés par la nuit ou le brouillard, c’est selon. Pas de quoi s’affoler, mais de quoi s’offrir, en toute sécurité, un peu de froid dans le dos.

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Coraline (2009)

À partir de 8 ans

De Henry Selick

Disponible en VOD sur Apple TV