Courges farcies aux œufs cocotte
Tout public
recetteUne recette de saison tirée du très beau livre "Quand l'art passe à table" des éditions Thierry Magnier.
Ingrédients
(pour 4 personnes)
• 4 mini-courges (les jack-be-little sont parfaites, mais d’autres comme les patidou fonctionnent aussi très bien : il faut juste qu’elles soient assez profondes pour contenir un oeuf)
• 4 oeufs
• 1 petit bol de fromage râpé (parmesan, gruyère, comté ou tome de brebis, selon tes goûts)
• Huile d’olive
• Sel et poivre
• Paprika fumé (facultatif)
Instructions
Nettoie bien tes courges sous l’eau, avec une brosse à légumes si possible.
Si tu utilises des jack-be little ou des patidou, tout peut se manger une fois cuit : tu verras, la peau est très fine ! D’où l’importance de bien nettoyer tes courges…
Coupe le chapeau des courges puis enlève bien tous les pépins à l’aide d’une petite cuillères.
Place les courges dans un plat allant au four avec un fond d’eau. Verse un filet d’huile d’olive au fond de chaque courge puis dépose une pincée de paprika. Referme les courges avec leurs chapeaux.
Enfourne à 200°C pour 20 à 40 min, selon la taille des courges. Pour vérifier qu’une courge est cuite, enfonce délicatement la lame d’un couteau dans la chair : si elle rentre facilement, c’est que c’est prêt !
Sors ton plat du four (attention, c’est chaud !). Retire les chapeaux et mets-les de côté. Dépose une poignée de fromage râpé au fond de chaque courge, puis casse un œuf par dessus. Saupoudre d’une pincée de sel, de poivre et d’une nouvelle poignée de fromage râpé.
Enfourne les courges (sans leurs chapeaux) pour 10 min en baissant le four à 180°C. À la fin de la cuisson, le blanc des œufs ne doit plus être translucide. Si c’est le cas, laisse cuire pendant encore 5 min.
À la sortie du four, recouvre les courges avec leurs chapeaux et sers-les avec des mouillettes de pain !
Variante : tu peux aussi ajouter des lardons (version carnivore) ou des champignons (version veggie) au fond de tes courges. Fais alors revenir les lardons ou les champignons émincés (1 grosse cuillère à soupe par courge), puis ajoute-les au fond de tes courges cuites, à la place de la première poignée de fromage râpé. Simple et délicieux !
Mettre en valeur les gens simples
Vélasquez réalise ce tableau alors qu’il n’a que… 19 ans ! C’est une de ses toutes premières oeuvres, peinte à Séville, sa ville natale. Bien qu’issu d’une famille noble, il aime représenter des scènes simples mettant en valeur les petites gens. Inspiré au début de sa carrière par la peinture hollandaise et la technique du clair-obscur, il place ici les éléments sur un fond noir pour faire ressortir les visages et les objets du premier plan. L’habit sombre du garçon, qui n’a que peu d’importance aux yeux du peintre, semble même se fondre dans le décor.
Une ambiance mystérieuse
Tout semble opposer les deux personnages du tableau, qui sont d’ailleurs des modèles récurrents de Vélasquez. La jeunesse tout d’abord fait face à la vieillesse : les joues rondes du jeune garçon contrastent avec les joues creuses de la vieille femme. Et cela passe aussi par leur jeu de regards… qui ne se croisent pas ! Le garçon se tourne vers le spectateur, tandis que le regard de la cuisinière semble perdu dans le vague. Cela confère une ambiance bien étrange au tableau, n’est-ce pas ?
Nature morte à l’espagnole
Un bodegón, en peinture, désigne une scène se déroulant dans une auberge ou une cuisine espagnole, avec une attention particulière portée à la nourriture, aux boissons et à la vaisselle. C’est un genre très populaire en Espagne, qui est un peu l’équivalent de nos natures mortes françaises, mais avec davantage de personnages. Le mot dérive certainement de bodega, un bar à vins dans lequel on sert aussi des plats bon marché.
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Tiré du livre Quand l’art passe à table
Tout public
Chloé Guidoux et Claire Martha
Editions Thierry Magnier
21,50€