Mia et le lion blanc

À partir de 7 ans

en vod

Mia et le lion blanc, c’est l’authentique amitié entre une fillette et un lion. Sans trucages, rien de mièvre mais tout de réaliste.

Mia, 11 ans, tire la tronche. Aucune envie de se trouver là, en Afrique du Sud, obligée de quitter l’Angleterre pour suivre sa famille dans une ferme d’élevage. Et puis un matin débarque Charlie, un lionceau blanc. Le félin et la fillette deviennent inséparables. On se dit que cela ne va pas durer. Qu’une fois adulte, le fauve envisagera sa copine comme un steak sur pattes. Mais non. Au grand dam de ses parents qui flippent quand ils voient leur fille chahuter avec son copain d’environ 160 kilos griffes comprises, Mia entretient un lien privilégié avec l’animal.

Jusqu’au jour où elle découvre que les congénères de son meilleur ami sont destinés à se faire abattre par des crétins (pour rester poli) en quête de trophées. Mia décide de sauver Charlie en partant avec lui à travers la savane. Plus qu’un bon film tout public, Mia et le lion blanc est une performance inédite doublée d’un message alarmant. Le film a été tourné sur trois ans, pendant lesquels la jeune comédienne a grandi en même temps et avec le fauve.

Pas de doublure, pas de trucage, pas d’image de synthèse. Ce qui se déroule à l’écran entre les deux est authentique, sous le contrôle de Kevin Richardson, « l’homme qui murmure à l’oreille des lions », à la tête d’une fondation qui, en plus de protéger le roi des animaux et ses ouailles, dénonce une pratique légale mais dégueulasse (ça va bien de rester poli !).

L’association Campaign Against Canned Hunting (CACH) va dans le même sens. Allez donc voir sur le Net. Et allez à la rencontre de Mia et Charlie, duo d’habitude traité en animation, sauf que là, c’est pour de vrai. Au début, c’est un peu anxiogène. Très vite, ça devient aussi émouvant qu’épatant. 

Christophe Carrière

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Mia et le lion blanc

À partir de 7 ans

De Gilles de Maistre

Accessible en VOD sur Canal VOD et sur abonnement sur Netflix