Miraï, ma petite sœur
À partir de 6 ans
en vodAvec Miraï, ma petite sœur, un des maîtres de l’animation japonaise aborde avec humour et philosophie les tourments du grand frère – ça marche aussi pour une grande sœur.
A résumer, c’est un cauchemar. On va quand même essayer. Au début, Kun est plutôt ravi de la naissance de sa petite sœur, Miraï. Au début, seulement. Car rapidement la nouvelle venue accapare l’attention des parents. Toute l’attention. Kun est malheureux, l’exprime par de grosses colères – et même de la violence quand il tape la pitchoune avec ses jouets.
Il redescend aussi sec quand il est projeté dans un monde parallèle où il croise sa maman redevenue une petite fille ou Miraï version adolescente. De quoi en perdre son latin. Et s’emmêler les pinceaux narratifs, ce qui n’est pas le genre de Mamoru Hosoda (Les Enfants loups).
Son nouveau film déroule par le menu les affres de tout grand frère ou grande sœur qui se respecte, avant d’y apporter, sinon le meilleur moyen de les palier, au moins la meilleure façon de les appréhender. En plus d’être intelligent, c’est fort joli à regarder. Utile et impeccable.