Préparer ses semis

On le fait dans des boîtes à œufs, qui remplacent idéalement les petits godets car elles sont poreuses et laissent respirer la terre et s’évaporer l’eau. Elles sont aussi compostables donc, une fois nos semis replantés, on les recycle facilement. Et puis cela donne de jolis petits nids à pousses verts…

Ça marche très bien pour les tomates mais on peut aussi se lancer avec des graines de poivron, de courge, d’aubergine, de cornichon ou de concombre… On plante des graines récupérées dans des tomates de l’an dernier ou des graines achetées bio, de l’association Kokopelli par exemple.

On place un peu de terre dans le fond puis un peu de terre par-dessus les graines de façon à juste les recouvrir. Ne mettez pas plus de trois graines par alvéole puisqu’ ensuite il faudra sélectionner le pied le plus fort. Gardez-les à l’abri du froid, à la lumière, mais pas juste derrière une fenêtre pour éviter le coup de chaud. Arrosez tous les jours mais juste un peu. Ensuite on les surveille chaque jour, comptez sur vos enfants pour faire la vigie, ils adorent ça, voir pousser leur petite plante à eux… les tomates n’en auront que plus de goût.

En attendant que ça pousse, on peut fabriquer de jolies étiquettes avec les enfants pour se souvenir de ce qu’on a semé. On ne plante pas avant mi-mai, en espaçant chaque semis de 60 cm en pleine terre, ou dans un pot assez grand — sur un balcon ou une terrasse ça marche aussi. Les semis de tomates prennent vite donc inutile de s’y prendre trop à l’avance.

On peut aussi planter des fleurs qui se mangent, de la mauve ou du calendula, qui poussent très facilement, sont mellifères et aussi très décoratives.

Maïa Bouteillet

Photos © Elodie Coulon