Des moments pour souffler

De 0 à 3 ans

tout-petits

Les ateliers pour bébés et parents bienveillants se multiplient.

De plus en plus de lieux et d’associations s’y mettent et l’activité se diversifie, là où, il y a quelques années encore, on ne trouvait que des propositions de massage bébé. A Montreuil, avec les Loupiotes, on peut s’inscrire en duo avec son tout-petit à un atelier baby art, bien-être ou éveil musical, pratiquement chaque semaine, au Pocket café, un espace animé par des habitants du quartier.

A Pantin, l’association Home, qui a fait « du soin au quotidien » sa devise, propose à différentes adresses, dont le café associatif Pas si loin, des ateliers yoga, de l’éveil sonore et du massage bébé bien sûr mais aussi, plus insolite, du co-working parent-enfants, du baby mouv’, des histoires…

Actif depuis 7 ans dans le Xe arrondissement de Paris, Un Air de famille, avait jusqu’ici surtout développé l’offre de garderie après la classe, d’ateliers pour enfants et adultes à l’année et d’activités pendant les vacances. Avec l’arrivée, au sein de l’équipe, il y a un an, de Lily Chaccour, infirmière spécialisée qui a longtemps travaillé en néo-natalité à l’hôpital, c’est tout un nouveau secteur qui s’est développé depuis septembre.

Au programme chaque jour de la semaine : consultation autour de l’allaitement avec une sage-femme, portage, massage, initiation à la méthode Montessori, psychomotricité, yoga pré et post natal, éveil musical, éveil sensoriel, danse maman bébé… autant d’ateliers menés par des professionnels. Surtout, insiste Lily Chaccour, ce sont « des temps pour souffler », des temps d’accompagnement et de partage en petit comité.

« L’arrivée d’un enfant peut occasionner un véritable bouleversement pour les parents, dit-elle. Le moment de la rencontre entre un bébé et ses parents est un moment très à part, énormément de choses se mettent en place durant les six premiers mois, il faut savoir prendre le temps. Il est important d’accompagner les familles dans ces moments là, de les rassurer plutôt que de leur dire quoi faire, de leur donner confiance en leurs capacités et en celles de leur enfant. »

Pas question donc de déposer son bébé comme à la crèche ni de l’inscrire à toutes les activités pour être sûr qu’il soit bien stimulé…  Autant de sujets potentiellement abordés lors des conférences autour de la parentalité qui, en raison de la situation sanitaire, sont reportées au mois de juin.

Maïa Bouteillet

 

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