Anzu, chat-fantôme

À partir du 21 août 2024

À partir de 8 ans

Cinéma

Comme le titre l’indique, Anzu, chat-fantôme n’est pas un chat comme les autres. Le film non plus, d’ailleurs.

Le père de Karin est un crétin. C’est elle qui le dit. Et elle n’a pas tort. Elle use même d’euphémisme, l’inconséquent, criblé de dettes de jeu, ayant planté sa fille chez un moine en rase campagne japonaise. Et maman dans tout ça ? C’est bientôt l’anniversaire de sa mort, alors… La gamine a de quoi être triste mais la barque est tellement pleine qu’elle est plutôt en colère ou désabusée, c’est selon.

Arrive Anzu, un chat-fantôme qui roule en moto sans permis, fait pipi dans le jardin du moine et pète à table. Débonnaire, il n’en garde pas moins un œil protecteur sur Karin et va lui permettre, grâce à ses relations avec un vieillard invisible dit « dieu du malheur », de revoir sa mère dans un au-delà dont la représentation ne manquera pas d’étonner.

Comme tout le film d’ailleurs, singulier manga coproduit par le Japon et la France, et réalisé en rotoscopie (on dessine par-dessus des prises de vues réelles). Le résultat, tant sur le fond que sur la forme, est loin de la japanim’ à laquelle on est habitué. Ça rafraîchit.

C.C.

_____________

Anzu, chat-fantôme

A partir de 8 ans

De Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita

En salles le 21 août

© Shin-Ei Animation, Miyu Productions