La Traversée
Entièrement animé au pinceau, La Traversée fera date. C’est du grand art. On vous aura prévenu.
Le critique de cinéma tombe souvent dans l’excès et a ainsi galvaudé le terme de « chef-d’œuvre ». Pour autant, tous les dithyrambes qui vont s’abattre sur La Traversée sont justifiés et certifiés conformes. Le sujet est grave : l’errance de deux adolescents obligés de fuir leur pays, chassés et pourchassés par l’armée et la milice. Ils vont connaître mille et une péripéties, pour les unes enrichissantes, pour d’autres effrayantes, dure réalité de la vie dont ils apprendront qu’elle n’est ni noire ni blanche, mais grise.
Et si le film est sublime (oui, on multiplie les adjectifs laudateurs et on assume), c’est parce que l’histoire est transcendée par l’animation artisanale de Florence Miailhe, de la peinture image par image, trois ans de travail pour un résultat où la poésie et l’onirisme magnifient l’évocation. L’ovation est inéluctable.
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La Traversée
A partir de 10 ans
En salles le 29 septembre
De Florence Miailhe
