Demain est à nous
Dans Demain est à nous, des enfants ne se contentent pas de montrer comment changer le monde, mais agissent en conséquence. Respect.
Demain est à nous.
A partir de 7 ans.
De Gilles de Maistre.
En salle le 25 septembre
Alors celui-là, c’est LE film à voir avec les enfants. Un documentaire qui suit plusieurs gamins décidés, chacun de leur côté, à « inventer quelque chose pour faire du monde de demain un monde meilleur ». Dis comme ça, c’est bateau. Sauf que les mots sont accompagnés d’actes. Des initiatives simples, astucieuses, efficaces. Au Pérou, Adolfo, 13 ans, a créé dans sa petite ville une banque coopérative où les écoliers peuvent ouvrir un compte en déposant six kilos de déchets recyclables et 50 centimes d’euros (le succès est tel que la banque nationale du Pérou pense à étendre le concept dans tout le pays). En France, Arthur, 10 ans, peint non stop des toiles qu’il expose et vend dans le but d’améliorer le quotidien des sans-abris. En Guinée, Aïssatou, 12 ans, milite et se bat pour empêcher des mariages forcés avec des mineures, quitte à intervenir avec la police. Comme eux et autour du globe, il y a Micah, Peter, Khloe, Hunter et d’autres, héros des temps modernes forts d’un super pouvoir qui n’a rien de fantastique : la volonté. Ils forcent le respect et redonnent foi en l’humanité. Il fallait bien un film pour leur rendre hommage. Et un livre (Demain est à nous de Bernard Pascuito, éd. Gründ) abondamment illustré pour les garder à portée de main. Comme un exemple à suivre.
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