Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur
À partir de 6 ans
CinémaIqbal, l’enfant qui n’avait pas peur, ou comment raconter en douceur l’impensable à nos enfants…
Dans la vraie vie, il s’appelait Iqbal Masih. S’appelait, car il est mort. Vendu par ses parents à l’âge de 4 ans, exploité tel un esclave douze heures par jour à tisser des tapis, libéré six ans plus tard par le président de la ligue contre le travail des enfants, porte-parole mondial d’une enfance martyrisée, il est retrouvé criblé de balles à 12 ans.
Evidemment, ce dessin animé très librement inspiré de sa vie ne retrace pas l’horreur de ces faits. Le but étant de s’adresser à un jeune public, le propos a été largement adouci, du début à la fin. Mais l’essentiel du message est là.
Ici, Iqbal n’a pour lui que son génie artistique et sa soif de liberté. Un indéfectible optimisme qu’il transmet à ses camarades d’infortune –et du coup au public.
Pleines de couleurs chatoyantes et de poésie, l’animation parachève cette tragédie devenue désormais une fable exemplaire, propice à une réflexion constructive et à inculquer des valeurs fondamentales. Bref, un spectacle familial indispensable.
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Iqbal, l’enfant qui n’avait pas peur
A partir de 6 ans
De Michel Fuzellier et Babak Papayami
Disponible sur Canal VOD