La Maison des égarées
Plus qu’un point de chute cet été, La Maison des égarées est un refuge spirituel dont jeunes et moins jeunes sortiront gonflés à bloc (d’ondes positives).
Comme souvent dans la japanime, cette Maison des égarées part d’une tragédie (le tremblement de terre et le tsunami qui ont ravagé le Japon en 2011) pour en tirer le meilleur de nous-mêmes. Un film profondément humain et spirituel à travers trois femmes, une adolescente, sa petite sœur et une vieille dame, qui se réfugient dans une maison aux murs bienveillants et peuplés de yokaïs, créatures fantastiques aussi gentilles que drôles. Seule ombre au tableau : une vilaine créature qui se nourrit des frustrations, du ressentiment et de la colère des humains… Vous saisissez le message ?
Il n’est évidemment pas asséné de manière lourdingue, mais aussi finement et intelligemment qu’on sait le faire dans la culture nipponne. Et avec une bonne dose de poésie, ce qui ne gâche rien. En ces temps où il est de bon ton de malmener, voire éradiquer la nuance et l’optimisme, La Maison des égarées apparaît comme une porte ouverte à des lendemains plus sereins – ou tout du moins à la manière d’y parvenir.
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La Maison des égarées
À partir de 10 ans
