Le Jour où j’ai rencontré ma mère
Un joli film qui raconte, aussi, le passage de l’enfance à l’adolescence.
Lu, 11 ans, vit dans un foyer d’accueil rempli d’enfants aux Pays-Bas, où l’ambiance est aussi brouillonne que chaleureuse. Mais Lu attend sa mère, elle l’espère, chaque soir elle l’imagine à Hollywood en cascadeuse célèbre. Et voilà que celle-ci débarque un matin, voiture américaine et santiags aux pieds, pour l’entraîner dans un road-trip mouvementé vers la Pologne, son pays d’enfance.
Ce joli film ne prétend pas au réalisme le plus absolu, mais c’est peut-être ce qui en fait la grâce. L’aventure est filmée du point de vue de Lu, avec sa capacité d’émerveillement et sa lente prise de conscience, quand le doute, peu à peu, succède à l’enchantement. Mais ce dessillement progressif n’empêche pas la tendresse, dont ce film regorge, avec, en plus, une vraie recherche esthétique dans chaque plan, qui fait ressembler l’Europe de l’Est au Midwest américain… Et, surtout, deux actrices au talent éclatant.
A voir avec des ados, ou sur le point de le devenir.
O.C.
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Le Jour où j’ai rencontré ma mère
A partir de 12 ans
De Zara Dwinger, avec Rosa van Leeuwen et Frieda Barnhard
En salles le 17 avril
© Douwe Hennink / Les Films du Préau
