Les Goonies
Pour sauver leur quartier, les Goonies se lancent à la recherche du magot de Willy le Borgne. Une madeleine de Proust en or.
L’affaire remonte à 1985. En ce temps-là, pas de portables, pas d’Internet, pas (trop) d’angoisses. Quand les gamins partaient à l’aventure, on ne se posait pas de questions et on attendait de les retrouver pour dîner.
En ce temps-là, Steven Spielberg produisait les films qu’il avait envie de voir. Du pop-corn movie non dénué de cruauté, mais toujours à la gloire des gamins qui sommeillent en chaque parent.
En ce temps-là, le futur interprète de W. Bush, Josh Brolin, jouait le grand frère obligé d’accompagner le petit et ses copains dans une chasse au trésor, lequel, s’il s’avérait exister, permettrait de sauver le quartier convoité par de vilains promoteurs.
Encore plus vilains, mais plus débiles aussi, la famille de malfrats lancés aux trousses des héros pré-pubères. C’est vif, bon enfant, truffé de vannes cultes (la B.O. des Dents de la mer en un pet est un des meilleurs gags des années 1980) et avec des effets spéciaux désuets, mais du coup charmants. Tout un poème.
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Les Goonies
A partir de 8 ans
De Richard Donner
