Mon petit cœur imbécile

Du 7 novembre au 1 février 2024

À partir de 8 ans

Spectacle

Gestes et mots mêlés pour dire la puissance de l'amour.

Akil est né avec un cœur malade, Maswala, sa mère, est prête à tout pour le guérir, quitte à enfiler des baskets pour la première fois de sa vie et à courir un marathon… De cette pièce sur l’amour maternel (adaptée d’un roman de Xavier-Laurent Petit par Catherine Verlaguet) par moment un peu mélo, Olivier Letellier a imaginé un spectacle à 360 degrés, mêlant théâtre et danse, qui se joue tout autour des spectateurs et même au milieu d’eux, grâce à une scénographie immersive (Cerise Guyon) qui engage notre écoute autrement.

Une histoire de corps et de (grand) cœur portée par un joli duo, la fascinante danseuse Fatma-Zahra Ahmed et le comédien Romain Njoh, à la chaleur communicative ; l’une et l’autre lumineux. Tandis qu’il nous livre, les yeux brillants, le récit d’un enfant qui compte les jours et les battements de son « petit cœur imbécile », réprimant ses émotions pour ne pas l’affoler, elle déroule la ronde délicate et ininterrompue de ses gestes déliés, entre course contre la montre, et expression matinée de hip hop taillée sur mesure par la chorégraphe Valentine Nagata-Ramos.

On passe de l’un à l’autre, ne sachant qui des deux choisir, souvent rivé à elle, mais touché aussi par lui, on en perd forcément en route et ce n’est pas grave. Le metteur en scène Olivier Letellier, qui depuis longtemps travaille deux langages en parallèle, propose aussi cette fois une autre histoire à travers cette langue qui sonne différemment à nos oreilles : le mahorais que parle Maswala à son enfant, et qui est la langue maternelle de l’interprète, adresse peut être aussi un signe particulier à ceux dont le français n’est pas la langue parlée à la maison.

Maïa Bouteillet

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Mon Petit cœur imbécile

A partir de 8 ans

Jusqu’au 9 novembre au Théâtre de la Commune

Le 11 janvier au Théâtre de Sartrouville

Le 18 janvier au Théâtre de Suresnes

Le 22 janvier au théâtre de Chevilly-Larue

Du 24 janvier au 1er février au Théâtre de la Ville.

© Christophe Raynaud de Lage