Au parc de la Poudrerie à vélo

De l’ancienne Poudrerie, fondée en 1865, il ne reste que des vestiges mais, autour, la forêt de grands feuillus a bien prospéré. On y accède très facilement en vélo, depuis la place Stalingrad, avec bébé à l’arrière, équipé d’un casque, bien attaché sur son petit siège. Par le canal de l’Ourcq, c’est tout droit (et tout plat !), il n’y a qu’à se laisser porter (en pédalant tout de même un peu) jusqu’au parc. On profite du trajet pour découvrir le paysage changeant au fil des kilomètres.

Après la Villette et le Centre national de la Danse — où la belle terrasse de Mingway nous attend dès le 19 mai — on passe les nouveaux bâtiments de l’agence BETC, tout en verre et béton, et ceux qui se sont construits dans la foulée, le Parc de la bergère de Bobigny (sur l’autre rive), et plus loin, la Prairie du canal, qui prépare un grand marché végétal pour le 23 mai.

Encore quelques kilomètres et ça devient plus nature : au bout d’une longue allée de peupliers on longe des quartiers résidentiels où des architectures contemporaines émergent par endroit entre les petits pavillons. On passe aussi une écluse et plein d’autres choses qu’on vous laisse le soin de découvrir…

Accessible aussi par le RER B (Vert-Galant), le parc forestier de la Poudrerie est un parc magnifique où les oiseaux profitent gaiement du haut couvert des arbres pour chanter à tue-tête. Bien sûr on peut rester en selle mais mieux vaut descendre de vélo pour s’immerger totalement dans la verdure et respirer. Profitez des grandes prairies pour y pique-niquer et faire la sieste ou bien sillonnez à pied les nombreux chemins. La Poudrerie c’est aussi là où Vincent Vergone et d’autres artistes ont créé l’utopique Jardin d’Emerveille, accessible sur réservation uniquement, un lieu magique dont on vous a déjà parlé !

Maïa Bouteillet